lundi, octobre 23, 2006



2007 n’est pas un rendez-vous comme les autres. Après le coup de tonnerre du 21 avril 2002, face à la casse sociale et économique d’une droite sans complexe et aux dangers de la « France d’après » promise par le président de l’UMP, nous avons en 2007, un devoir de victoire !


10 arguments pour défendre la candidature de Ségolène Royal

1-La plus apte à battre Nicolas Sarkozy.
Personnalité la plus populaire à gauche depuis début 2003, Ségolène ROYAL est, pour l’opinion publique, la plus à même de battre la droite en 2007. Elle dispose, à six mois de l'élection présidentielle, d'un potentiel électoral susceptible de faire gagner les socialistes et la gauche. Elle est considérée comme la plus compétente sur tous les grands thèmes, y compris l’économie (cf sondage la Tribune).


2-Elle est socialiste.
Le projet de Ségolène ROYAL s’appuiera sur le projet du parti socialiste. Elle s’inscrit dans l’héritage de Jean JAURES, Léon BLUM et de François MITTERRAND.


3-Elle rassemble la gauche.
« La force de la candidature de Ségolène Royal, c’est une confiance populaire et une confiance militante qui n’ont été qu’en se renforçant » (Julien DRAY).


4-Elle est à l’écoute des militants et des Français.
De tous les candidats, c’est elle qui a visité le plus de fédérations, rencontré les plus de militants et dialogué avec le plus de Français. Elle a su capter leurs angoisses et répondre à leurs attentes par un discours proche des classes populaires et compris par elles. La démarche de démocratie participative, qu’elle met en œuvre, l’appel à l’intelligence collective des citoyens, constitue un changement de méthode que nos concitoyens attendent. La « République du respect » qu’elle nous propose de construire ensemble, c’est la promesse d’un nouveau style de présidence et de nouvelles conquêtes démocratiques, c’est aussi la promesse que les citoyens « experts de leur quotidien », qui se sont pour beaucoup éloignés de la politique, seront désormais des acteurs majeurs de l’action collective.

5-Une femme politique d’expérience
qui a déjà montré aux Français ses capacités. Ségolène ROYAL dispose d’une longue expérience, politique et ministérielle. Elue députée en 1988, réélue en 1993 dès le premier tour, puis en 1997 et 2002, ministre de l’Environnement du gouvernement Bérégovoy en 1992-1993, de l’enseignement scolaire puis de la famille du gouvernement Jospin en 1997-2002, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004. Elle a également été conseillère municipale et conseillère régionale. Loin des manœuvres d’appareil, dont elle s’est toujours tenue à l’écart, du microcosme parisien, son ancrage local et régional est très fort. « Je n’accepte pas qu’on disqualifie ou qu’on dévalorise les personnes. Ségolène a déjà montré, tout au long de sa vie politique, ses capacités, que cela soit au gouvernement, au Parlement ou dans sa région » (François HOLLANDE, Le Monde, 25/08/2006).


6-Un diagnostic juste
Dans les différents éléments d'identité de sa candidature syndicalisme de masse, ordre juste, révolution démocratique, excellence environnementale, Ségolène ROYAL ouvre le chantier de la reconstruction du politique et cherche à organiser les retrouvailles avec la force d'agir sur la réalité. En partant des préoccupations de la base, en regardant les « choses telles qu’elles sont », sur les 35 heures comme sur la sécurité, Ségolène ROYAL est en train de réaliser ce qu’aucun de ses compétiteurs n’a réussi : disputer à Nicolas Sarkozy la capacité à susciter une ferveur populaire, sur fond de grave crise de la représentation politique.


7-Un langage courageux
Ségolène ROYAL a pris le parti d’affronter les réalités, bousculant les conservatismes ou les conformismes qui entravent trop souvent notre réflexion et notre action. Oui, notre démocratie ne va pas bien. Les ingrédients d’une nouvelle insurrection populaire dans les urnes n’ont pas disparu, car la politique menée par la droite depuis cinq ans a aggravé la situation de nombre de nos concitoyens. En se saisissant avec lucidité de problèmes que nous avons trop souvent négligés, Ségolène ROYAL nous permet de renouer avec le cœur de notre électorat, qui s’était détourné de nous lors de l’élection présidentielle de 2002.
Elle rassemble largement l’électorat populaire : 44,2 % de l’électorat ouvrier, 40 % des inactifs, 38,9 % des employés (ensemble des Français) et, chez les sympathisants socialistes, 55,9 % de l’électoral ouvrier, 51,8 % des inactifs, 56,1 % des employés.


8-Une volonté
Le volontarisme politique de Ségolène ROYAL montre qu’elle veut vraiment changer les choses, quitte à bousculer les idées reçues et les conservatismes idéologiques. Quand elle évoque l’ordre juste, il ne s'agit que du rappel de ce que doit être la République : parce qu'elle est égalitaire, elle ne peut s'autoriser à être sévère que si elle l'est à l'égard de tous, donc juste. L’ordre juste est hautement préférable au désordre injuste que conduirait une République aux abonnés absents, incapable de donner un sens à la loi républicaine.


9-Une ambition pour la France
A rebours du discours sur le déclin, Ségolène ROYAL évoque un « désir d’avenir » qui restaure la confiance des Français en eux-mêmes et sécurise. Face au sentiment de déclin, elle entend tirer la France vers le haut. Elle entend se démarquer de l’alignement sur les Etats-Unis que propose le candidat de la droite et revoir notre politique d’aide au développement, qui doit toucher les populations concernées pour lutter efficacement contre la misère. Pour relancer l’Europe, pour qu’elle pèse dans la mondialisation, elle souhaite une Europe plus concrète, plus protectrice, plus citoyenne, plus sociale et plus politique, et un nouveau traité limité aux institutions. Elle entend passer de l’Europe diplomatique à l’Europe démocratique.


10-Une nouvelle génération
Les Françaises et les Français veulent ardemment un renouvellement du personnel politique et une profonde rénovation qui puisse leur redonner espoir et confiance dans leur avenir. Ségolène ROYAL incarne plus que tout autre cette attente, c'est pour cela que sa candidature pèse et s'impose dans notre débat. Issue de la nouvelle génération de militants socialistes qui sont arrivés aux responsabilités après 1981, elle incarne l’ouverture d’un nouveau cycle après celui d’Epinay.
Elle est la candidate préférée des jeunes 18-24 ans (34,7 % dans l’ensemble des Français et 48,5 % chez les sympathisants).


Ségolène ROYAL a su rassembler, au sein du PS, des camarades issus de toutes les sensibilités, dépassant ainsi les clivages qui avaient remis en cause notre unité, que ce soit lors du référendum interne ou lors des congrès. Le soutien affiché d'ores et déjà par près de la moitié des dirigeants des fédérations socialistes, un très grand nombre de responsables et d'élus, garantit, si besoin en était, notre unité et l'adéquation de sa candidature à l'identité du Parti socialiste, ainsi que son ancrage dans nos valeurs communes. Elle saura de la même manière, le moment venu, rassembler largement la gauche, et tous ceux qui aspirent profondément au changement.

Ségolène ROYAL : « Tout ce qui est utile pour rassembler les socialistes sera fait et tout ce qui peut diviser les socialistes, je le refuserai » Interview Journal France 2 – 26/08/2006. Selon le sondage IPSOS-Le Point du 25/09/06, elle arrive en première position dans l’électorat d’extrême-gauche (48,8 %) et Vert (37,5 %), distançant nettement ses concurrents : DSK (communiste : 1,4 %, extrême-gauche 3 %, Verts : 5,7 %) et Laurent FABIUS (communiste : 17,9 %, extrême-gauche : 3,5 %, Vert : 0,6 %).